Le
Kenya est l’une des rares destinations de voyage qui tienne toujours ses promesses, l’atmosphère romantique de jadis y
demeure très présente et le safari reste une expérience
inoubliable dont on ne revient pas tout à fait le même tant le
sentiment est grand de se croire soudain passé de l’autre côté
de la réalité, par l’émotion ressentie à pouvoir
contempler la coexistence de l’homme et de la nature préservée
dans sa beauté primitive.
Coucher
de soleil sur le lac Elmenteita
Faire
un safari au Kenya, c’est aujourd’hui encore vivre quelque
chose d’exceptionnel, et aux images du passé de ce qui fut
longtemps l’apanage des riches aristocrates chasseurs et des
écrivains célèbres, se superposent les images actuelles de la
nuit africaine, constellée d’étoiles où se dévoile la Croix
du Sud lorsque résonnent le rugissement des lions et le
ricanement des hyènes, de la magie des terres rouges du Tsavo
et des acacias parasols d’Amboseli
sur fond de Kilimandjaro enneigé, du bruit sourd des
immenses troupeaux en migration dans le Masaï Mara,
de la violence d’une troupe de lionnes se bagarrant une
carcasse de zèbre, l’envol des flamants roses au dessus
d’un lac de la Vallée du Rift, et la rencontre
insolite des fiers Masaïs, tout de rouge vêtus, parés de
bijoux colorés et surveillant leurs troupeaux appuyés sur leur
lance dans l’immensité des hautes plaines.
Finch
Hattons
Soyez
voyageurs, plutôt que « voyagés » !
Nous
ne nous attarderons pas sur la manière habile dont certains
tour-opérateurs décrivent des circuits sans mettre en évidence
qu’il s’agit d’avaler parfois plus de 2000 km en une
semaine ! selon une pratique déplorable consistant à « véhiculer »
le plus grand nombre de touristes, d’un endroit à un
autre, dans une ruée folle, et selon une formule que l’on
qualifiera de « Le Kenya vu de la route » !
alors que ce n’est assurément pas pendant les longs
transferts et en dehors des Réserves que l’on peut admirer la vie sauvage, ni
en empruntant des sentiers trop battus que les individualistes
auront une chance de combler leurs rêves de solitude
contemplative, et à se retrouver dans certains « lodges-étapes »
pouvant accueillir plus de 200 personnes, il sera bien
improbable de s’endormir bercé seulement par les bruits
enchanteurs de la brousse africaine.
Le
Kenya est un pays grand comme la France, il ne se livre pas au
premier voyage, et en ne disposant que d’une ou deux semaines
on ne peut que découvrir un tout petit peu de cette terre mystérieuse
et multiple. Mieux vaut donc « se poser » quelques
jours, voire plus, dans certaines
réserves
et faire l’impasse sur d’autres sites, que de vouloir tout
visiter et de ne rien voir. Vous ne le regretterez pas, et aurez
une excellente raison pour revenir.
La
formule idéale du safari
« sur mesure », construit en fonction
du goût des participants et de certaines autres contraintes,
permet d’approcher, à un rythme raisonnable des lieux plus
secrets, de découvrir des itinéraires éloignés des pistes
habituelles et de séjourner
dans des des campement exclusifs, des cottages ou maisons
d’hôtes dont vous apprécierez le raffinement du confort, la
qualité de la cuisine, le charme incomparable des dîners aux
chandelles ou autour d’un feu de camp et où vous aurez la
possibilité de faire des randonnées à pied, ou à cheval, des
sorties de nuit, des pique niques surprises devant des panoramas
sublimes, dans la grande tradition des safaris authentiques.
Notre
connaissance du pays nous permet de vous conseiller dans ce
choix, d’organiser votre programme et vos réservations avec
nos partenaires.
SE
DEPLACER
En
voiture :
.Au
Kenya, on conduit à gauche et la notion de distance en
kilomètres est souvent dépourvue de toute signification. Les
trajets se calculent en durée estimée et le choix d’un véhicule,
minibus ou 4x4, dépend de la destination et de la saison.
S’il est possible de louer une voiture sans chauffeur, ce
n’est pas une formule à recommander pour une première
approche car les chauffeurs sont toujours des guides précieux
et souvent indispensables pour découvrir et approcher au plus
près une faune inconnue. Ils ont une excellente connaissance du
terrain et sont des bons mécaniciens capables de veiller à
l’entretien du véhicule aux étapes, ou de gérer les
crevaisons et pannes mécaniques quelquefois inévitables compte
tenu des conditions de route extrêmes.(voir illustrations
ci-dessous...)
N’oubliez
pas qu’un safari n’est jamais a l’abri d’un problème mécanique
ou d’un enlisement. Qu’une courte averse torrentielle
transforme le sol en boue épaisse et peut rendre une portion de
piste impraticable et vous immobiliser en pleine brousse, ou que
le débordement d’une rivière, peut vous obliger à faire un
long détour. Vous apprécierez le chauffeur qui saura gérer la
situation grâce aux échanges radio avec ses collègues et
sortir de ce mauvais pas en gardant son calme et son humour…..Hakuna
matata !
En
avion :
En
fonction des distances à parcourir, et dans un souci de gain de
temps et de confort il sera parfois bien préférable, voire
indispensable, de choisir l’avion comme mode de déplacement.
Une heure de vol peut remplacer une journée de route épuisante !
et certaines destinations (Masaï Mara – Samburu
– Amboseli) sont desservies régulièrement par des
compagnies comme AIR KENYA, mais tous les trajets peuvent aussi
être organisés en avions privés, et cette terre africaine,
vue du ciel, est d’une très grande beauté.
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